« Expérimentateur de la vie, chercheur en quête de vérité, je ne me considère pas comme un scientifique, un métaphysicien, ni même un philosophe », pour reprendre les mots de Bhagwandas, fondateur d’Aqua Dyn Auroville, dans son texte « L’eau spirituelle » publié dans l’ouvrage de Yann Olivaux, « La nature de l’Eau ».
Bien que l’eau soit une composante essentielle à toute forme de vie, je suis né dans l’ignorance de ce qu’elle m’apporte à chaque seconde de mon existence. Durant de nombreuses années, je ne me suis jamais vraiment soucié de ce que représentait l’eau. J’ouvrais le robinet et je buvais un verre d’eau. J’achetais de l’eau en bouteille, je consommais de temps à autre des sodas, des bières… Finalement, je laissais les lobbies industriels m’expliquer ce qui était bon pour moi. Commercial dans l’industrie des énergies renouvelables, la première partie de ma vie professionnelle n’était certainement pas dans le champ de la conscience de l’eau. Pourtant, avec ma compagne, nous faisions attention à notre alimentation, aux produits que nous consommions… mais jamais nous n’avons pensé à l’eau.

En 2012, nous avons été comme poussés par quelque chose de plus grand que nous. Ce fut le temps de la rupture, le temps de partir à la rencontre de soi-même, à la rencontre de l’infiniment petit connecté à l’infiniment plus grand. La rencontre de notre point d’équilibre intérieur. Notre « point zéro », celui dont tout part et où tout revient. Ma compagne, mes deux enfants, alors âgés de 4 et 12 ans et moi avons tout quitté pour vivre dans une roulotte tractée par deux chevaux de traits, sur les routes de France. Une vie de dénuement et de simplicité. C’est là que j’ai pris conscience de l’eau, avant tout parce que c’était une quête quotidienne. Il nous fallait entre 100 et 200 litres d’eau par jour pour nos deux chevaux et environ 30 litres d’eau pour notre consommation personnelle. Tous ces litres d’eau que j’ai portés un à un, jour après jour, m’ont fait ouvrir la boîte de Pandore. En France, il y a de l’eau partout, mais pour l’eau potable, c’est une autre histoire. Et d’ailleurs, l’eau potable, qu’est-ce que c’est ? D’après l’OMS, il s’agit d’une eau dotée de “certaines caractéristiques qui la rendent propre à une consommation humaine”, c’est-à-dire sans risque majeur avéré pour la santé, du moins à brève échéance. Peut-on se contenter de cela ? Lorsque je repense à cette période, j’imagine que les cellules de mon corps devaient hurler au scandale… Après deux ans et demi sur les routes en roulotte, nous avons fait l’acquisition d’un ancien car scolaire qui est devenu notre nouvelle maison nomade. L’objectif était d’être en capacité de produire une eau potable. Après ces années passées à marcher bercé par le doux son des sabots, nous avions atteint une sorte d’état de conscience modifié. À cette époque, notre connexion à la nature nous avait ouvert des portes intérieures insoupçonnées. Nous étions à nouveau en connexion avec le vivant, avec l’infiniment grand et l’infiniment petit.
Il y a toujours un temps pour tout. Un temps dont seul le mystère de la vie est capable. Un beau jour, nous avons reçu en cadeau une fontaine ayant la capacité de potabiliser n’importe quelle source d’eau. C’est comme ça que nous avons accueilli dans notre modeste maison roulante la fontaine conçue et fabriquée en Inde du Sud, par Aqua Dyn Auroville et que l’on appelait alors en France la Fontaine Mélusine. Nous étions bien loin de nous douter du chemin qui venait de s’ouvrir devant nous. Dès cet instant, la fontaine a relevé le défi, nous permettant de potabiliser notre eau et de la rendre saine sur le plan physico-chimique et bactériologique. Il y avait bien des LED qui diffusaient de la lumière et une électrode en argent pour permettre de la bio-dynamiser, mais ces détails restaient en dehors de mon champ de conscience.
Goutte après goutte, verre après verre, nous avons réalisé ce qu’il se passait. Quel que soit le type d’eau utilisée, lac, rivière, eau stagnante, parfois même de l’eau croupie, il en ressortait une eau d’une qualité incomparable. Mais notre mode de vie nomade semblait ne pas être tout à fait adapté à cette fontaine, à vocation au départ uniquement sédentaire. Alors nous avions parfois des fuites, des problèmes de filtration…

Au fur et à mesure, notre conscience globale progressait. Un jour, ma compagne Maude m’a dit : « Tu sais, il serait bien que nous prenions conscience de ce que Mélusine nous apporte. Ce n’est pas qu’une « machine » à produire de l’eau. En fait, pour nos enfants et pour nous, elle fait bien plus, elle nous offre la vie. »
C’est alors que s’est ouvert le champ de la coopération. Durant les deux années qui ont suivi, avec nos trois enfants, nous avons considéré la Fontaine d’Aqua Dyn comme un membre de la famille, de notre tribu, au même titre que les humains et les animaux qui la constituaient. C’est là que pour la première fois, j’ai vu la magie de l’eau opérer. L’interrelation est fabuleuse : nous n’avons plus jamais eu de problème de fuites, ni de filtration. Avec le même mode de vie, sans rien changer à cette fontaine, tout semblait se dérouler en harmonie, un peu comme si nous avions trouvé notre champ de cohérence familiale, tous interconnectés par l’eau. C’est aussi, sans hasard, grâce à la compréhension des travaux de Masaru Emoto. Oui, nos émotions ont bien un impact sur l’eau, mais pour aller plus loin, elles en ont également sur les appareils qui font partie de notre quotidien…
En 2018, nous avons loué temporairement une maison. J’ai alors installé au milieu de notre pièce principale notre fontaine. Un nouveau projet de voyage est né : partir dans un 4×4 avec une tente de toit, nos trois enfants et nos deux chats en Grèce, sur la « Terre des dieux ». Au moment de gérer les aspects logistiques du voyage et la préparation du véhicule, nous savions que nous manquions de place. Il a donc fallu décider d’emporter l’eau d’Aqua Dyn ou non, et nous avons eu une courte discussion sur ce choix cornélien. Choix qui s’est imposé lorsque notre chère fontaine nous a sorti une fuite d’un autre temps dans le salon, au beau milieu notre discussion, comme si elle avait écrit en gros : « PRENEZ-MOI AVEC VOUS ! »
J’ai donc acheté une remorque – un peu à reculons, je dois l’avouer –, démonté la fontaine et fabriqué sans le savoir une station de potabilisation autonome d’eau attachée au 4X4. Non sans me demander comment ce système de filtration fonctionnerait, compte tenu de ce qu’elle allait subir dans la remorque… Et nous sommes partis fin 2018 pour la Grèce, le Péloponnèse et la Crète. Ce voyage nous a permis de prendre conscience de l’importance de la structuration de l’eau, de son aspect spirituel et de sa mécanique vivante. Au-delà de nous approvisionner en eau de qualité, jour après jour, nous avons développé notre connectivité à l’infiniment plus grand, notre ouverture du cœur. En résumé, nous sommes devenus des antennes magnétiques à la hauteur de ce que le corps humain doit être. Durant ces quelques milliers de kilomètres, en fonctionnant mieux que jamais, notre fontaine difforme et unique nous donnait le meilleur d’elle en produisant sans jamais sourciller une eau de qualité divine, sur la terre des dieux. Quelle belle passerelle étions-nous en train de vivre !

De retour de cet interlude grec, nous avons pris l’avion à destination du Canada, et plus précisément du Québec, prêts pour une année de découverte. Avec nos trois enfants et notre chien, nous avons atterri le 6 octobre à Montréal, accompagnés de nos dix bagages. Comme vous vous en doutez, l’un d’eux était réservé à notre chère fontaine.
C’est à notre retour en France fin 2020 que les choses se sont accélérées entre l’eau et moi… Fort de cette expérience, j’ai collaboré à mon retour avec Alain Devesly, le père de ma compagne, fondateur de l’entreprise Rebirth Water et partenaire exclusif d’Aqua Dyn Auroville en France. Le potentiel thérapeutique de cette eau me fascinait – et me fascine toujours. Comment tout ce que j’ai vécu est-il possible ? En quoi le procédé de perméation de l’eau par la lumière et le Son réalisé par Aqua Dyn Auroville est-il un élément majeur et différenciant de cette technologie ?
C’est avec le regard de l’expérimentateur que j’ai voulu, petit à petit, comprendre les différents mécanismes sur un autre plan. Mais avant cela, j’ai poussé les expérimentations plus loin. Avec mon ami David Lesage, artiste musicien multi-instrumentiste et lui-même expérimentateur de l’impact du son sur l’humain, nous avons réalisé de nombreux tests afin d’étudier l’impact du son sur l’eau et sur le corps. Son idée était d’organiser des événements musicaux où les spectateurs pourraient « boire l’eau du concert ». Un jour que j’étais chez lui, je me suis servi un verre à sa fontaine, la même que la nôtre. J’ai trouvé que l’eau avait un goût différent. Plutôt intrigué, j’ai cherché quel problème pouvait éventuellement avoir sa fontaine, pourtant toute récente. Dans un éclair de génie, je lui ai demandé s’il envoyait une musique particulière dans l’eau. Il m’a alors répondu, avec cet air tout naturel qui lui est propre, qu’il diffusait la fréquence d’activation de la glande pinéale.
Nouvelles questions… Comment l’eau peut-elle modifier son état physique uniquement avec un son ? Et comment cela est-il possible ?
Quelques semaines après, avec mon ami Pierre Aslan, géobâtisseur et spécialiste des structures basées sur le nombre d’or, nous avons fait des tests sur l’impact des ondes de forme sur l’eau. Mêmes constatations : l’onde de forme agissait également sur le goût de l’eau, en plus de sa capacité vibratoire et donc d’enregistrement informationnel sous forme d’énergie.
Cela signifierait-il que les informations, sous forme d’énergie, sont transmises à l’eau jusqu’à transformer sa structure physique et chimique ?
Le point d’orgue de toutes ces expérimentations fut atteint le jour où je suis arrivé chez David avec mon camion et ma fontaine. Nous étions alors reliés à la même eau de départ, avec la même technologie de filtration, une musique similaire, distants de quelques mètres seulement. L’eau qu’il produisait était pourtant différente de la mienne légèrement au niveau de son gout et de sa vibration. La question qui me vint fut évidemment celle de la capacité adaptative de l’eau. J’ai alors eu en tête l’image du lait maternel. J’avais découvert, grâce à Maude et à l’allaitement de nos enfants, que la production du lait maternel était en constante adaptation en fonction du besoin de l’enfant. Tout ceci passe par le champ de la transmission de l’information sur un plan subtil.
À ce stade de l’article, il serait malvenu de vous laisser en suspens avec toutes ces nouvelles questions que vous ne vous seriez peut-être jamais posées. J’ai donc décidé de laisser la place à Bhagwandas, chercheur et fondateur du centre de recherche sur l’eau Aqua Dyn basé à Auroville, en Inde.
Bhagwandas,
Fondateur du centre de recherche sur l’eau Aqua Dyn Auroville depuis 1994.
Centre de recherche et de production spécialisé sur l’eau bio-dynamisée et informée, et dépositaire de deux brevets internationaux portant sur la bio-dynamisation et la perméation de la lumière et du son dans l’eau.
Interview réalisée le 2 juin 2022 en visioconférence et retranscrite pour cet article.
Yannick – Est-ce que, pour vous et Aqua Dyn Auroville, la dimension quantique de l’eau était un élément essentiel dès le début en 1994, ou cet aspect est-il arrivé par la suite ?
Bhagwandas – Cette dimension quantique est à l’initiative d’Aqua Dyn Auroville, en réalité. Tout a commencé par un document présent dans le livre de Jacques Collin, « L’Eau – Le miracle oublié », qui allait très loin pour l’époque en parlant de la dimension du sacré de l’eau, et de son rôle de médiatrice de l’information du vivant. Dans ce livre, tout un chapitre est dédié aux travaux de Marcel Violet sur l’eau dynamisée qui fut comme une prise de conscience pour moi.
Nous étions à cette époque au milieu des années 1990, c’est l’époque de Jacques Benveniste et de ses travaux sur la mémoire de l’eau. Cette mémoire était au cœur de l’information du vivant, encore plus en termes d’information subtile. Encore aujourd’hui, la mémoire de l’eau est quelque chose qui reste mystérieux. Je me suis dit que si cette dimension du sacré de l’eau et du vivant en était là, et si la science commençait à en parler, c’est qu’il y avait quelque chose à creuser.
Au départ, comme beaucoup, je n’avais pas la conscience de l’eau. Bien sûr, l’eau avait un aspect fascinant pour moi. Et cet article fut comme une révélation. Nous touchions cette dimension reliée à un vecteur a priori matériel, l’eau, qui tout d’un coup avait la capacité de porter cette information essentielle de vie.
Alors j’ai plongé dans la recherche pour tenter d’aller au cœur de cette dimension du vivant et de l’information pure, de cette interaction entre l’esprit et la matière qu’ici, à Auroville, nous vivons de manière spirituelle. C’est alors devenu pour moi ce que l’on appelle en Inde un Yoga, une connaissance à approfondir, au service du vivant et d’Auroville, qui est un laboratoire d’expérimentation pour le monde entier. Cette interrelation entre l’eau, le vivant et l’esprit (l’information pure) est devenue pour moi un domaine d’exploration et de restitution en termes de service à l’humanité, à l’individu, à l’Homme. Cela a donc été une prise de conscience, comme une mission de vie qui m’était donnée. Depuis 25 ans, cette passion de l’eau n’a fait que croître. Je sais qu’aujourd’hui, en 2022, nous ne sommes encore qu’au début de la compréhension de ce lien extraordinaire entre la matière eau et le vivant.
J’aimerais ajouter à cela que nous sommes au début de la science d’exploration quantique au niveau de la matière. Jacques Benveniste, à son époque, a commencé par la force des choses à aller dans ce champ d’exploration que lui n’appelait pas « quantique » au départ. C’était un scientifique pur et dur, avec un mental très fort. Je me souviens que, lors de l’une de nos rencontres, il m’a dit : « Bon, il y a des gens qui disent que la pleine lune a une influence sur l’eau, moi je n’en suis pas encore là », sans jamais dire ce n’était pas possible. C’était un vrai scientifique. Même s’il n’y croyait pas, il n’en rejetait pas l’hypothèse.
Y – Pouvez-vous nous expliquer comment cette prise de conscience de l’eau s’est transformée en fontaine que je qualifierais de « quantique » telles que celles que vous produisez à Auroville ? ?
B – Nous n’en étions qu’au début chez Aqua Dyn et je me souviens d’avoir trouvé sur un bureau une eau turque, une eau particulière car elle avait été informée par des derviches tourneurs et possédait des qualités vibratoires et informationnelles spécifiques. Cela m’a confirmé l’existence de cette dimension de l’eau qui pouvait travailler de différentes manières et qu’il fallait choisir la nôtre.
Nous avons alors cumulé tous les documents que nous pouvions trouver, avec les moyens modernes de l’époque, sur cette formulation à partir des hautes fréquences que Marcel Violet appelait les « fréquences cosmiques ». Un procédé de structuration fréquentiel, vibratoire, qui permet à l’eau de se restructurer par un phénomène de liens électromagnétique au niveau des atomes hydrogène-oxygène.
Nous avons alors monté une équipe pour réaliser un système qui combine un condensateur à cire d’abeille et un générateur de courants de hautes et basses fréquences, pour permettre de générer, sélectionner et filtrer ces fréquences de façon à retenir celles qui sont en harmonie et en synchronicité avec la vie.
Y – En quoi le procédé Aqua Dyn Auroville est-il différent ?
B – Nous proposons une technologie capable d’infuser ces fréquences particulières dans l’eau et de la restructurer. Nous pouvons observer ce phénomène par des objectivations telles que des cristallisations sensibles. Cette objectivation nous montre en effet qu’il y a un champ de cohérence dans l’eau que nous traitons. Les champs de cohérence sont une explication actuelle des phénomènes de mémorisation, mais j’y reviendrai un peu plus tard.
Disons qu’avec nos équipes, nous avons repensé le procédé initial dit de Marcel Violet pour permettre une bio-dynamisation continue et efficiente de l’eau, ce qui est déjà tout à fait unique en son genre. Nous avons ensuite offert au plus grand nombre possible cette eau pure et restructurée, en leur demandant de nous faire un feedback s’ils constataient qu’il se passait des choses en eux. C’est là que la dimension Auroville joue un rôle important. En effet, dans cette cité internationale, ce laboratoire vivant, circule un nombre considérable de personnes de différentes ethnies, de différentes cultures. Nous avons eu alors de nombreux retours sur les effets de cette eau sur leur quotidien. Pour ma part, ce fut par exemple la disparition des deux épisodes de fièvres tropicales que je faisais chaque année depuis plus de vingt ans. Fièvres qui depuis cette époque ne sont jamais revenues. C’est donc la constatation qu’il se passait quelque chose au niveau de mon métabolisme.
Toutefois, pour aller plus loin et permettre de traiter des volumes d’eau bio-dynamisée plus importants, pour les villages isolés notamment, nous avons mis au point des systèmes de bio-dynamisation modulaire en combinant le charbon actif à notre bio-dynamisation. De par leur conception, ces modules génèrent des quantités incalculables de « micro vortex », multipliant par des milliers le transfert d’énergie (ondes biologiques) dans la texture intramoléculaire de l’eau traitée. Ces filtres de bio-dynamisation, que l’on appelle communément des « bio-filtres Aqua Dyn », sont un élément essentiel de notre brevet qui permet de passer à une autre échelle de volumes d’eau traitée et de faire des équipements beaucoup plus importants. Nous pouvons aujourd’hui réaliser des équipements capables de traiter et délivrer plusieurs dizaines de mètres cubes d’eau pure et bio-dynamisée par heure. C’était important pour répondre à notre « Charte pour une entreprise du 3e millénaire » qui vise à participer par l’eau à l’amélioration de la santé humaine de tous, notamment dans les villages.
L’autre élément très important est arrivé par mon intérêt pour les biophotons et les travaux de Fritz Albert Popp, un scientifique Allemand du 20e siècle. Pour faire simple, les biophotons sont des rayonnements ou « quanta » lumineux porteurs d’information favorable au vivant. Le procédé dit de « lumière et son » d’Aqua Dyn Auroville repose sur la lumière porteuse de l’onde sonore, une vibration de basse fréquence qu’elle peut transmettre à l’eau. Ce procédé améliore le niveau vibratoire de l’eau, en référence aux travaux de Masaru Emoto objectivés par les cristaux d’eau. Nous combinons alors certaines hautes et basses fréquences ayant un impact positif sur le vivant.
En amont de notre bio-dynamisation, nous travaillons à purifier l’eau à travers une combinaison de filtres offrant une purification extrême de l’eau au niveau physico-chimique.
Pour finir, cette combinaison de procédés, qui résume brièvement notre technologie, offre une durée de bio-dynamisation de l’eau que nous estimons à plus de 2 mois. Un autre élément majeur de différenciation avec d’autres procédés que nous avions étudiés au départ, tels que les vortex, par exemple.
Y – Cela laisse t’il supposer que l’information de l’onde sonore – combinée à l’eau structurée qui, elle, est en capacité d’atteindre les niveaux intracellulaires – permet à cette même onde d’agir à ce niveau ?
B –Cela fait en effet le lien avec les travaux du professeur Marc Henry sur les champs de cohérence. Travaux qui ont d’ailleurs permis d’expliquer l’expérience du Professeur Luc Montagnier sur les phénomènes de mémoire de l’eau et du transfert d’ADN.
Ces champs de cohérence permettent de comprendre que tout se passe au niveau des structures moléculaires de l’eau qui offrent une capacité de sensibilité extraordinaire.
La résonance permet donc aux molécules d’eau de se grouper en cluster et de créer une infinité de champs de cohérence. Ces champs de cohérence donnent alors à l’eau toute sa capacité à recevoir des fréquences extrêmement élevées, qui vont lui permettre de modifier ses structures de cohérence (par analogie on peut dire que l’eau est le disque dur du vivant) et de s’inscrire comme un langage.
Y –Pour résumer, au départ, nous pouvons considérer que notre eau biologique et nos eaux cellulaires ont à la fois une bonne résonance et une bonne cohérence nativement. Nous pouvons imaginer que l’eau du robinet, celle que nous nous buvons, qui est déstructurée et donc en incohérence de résonance ou en disharmonie, a donc une incapacité à véhiculer des informations subtiles et à pénétrer au niveau intracellulaire. Le procédé d’Aqua Dyn vise donc à permettre de filtrer l’eau, mais surtout de recréer de la cohérence et de la résonance entre les molécules d’eau. Lorsque ce maillage est en cohérence, nous pouvons envoyer des informations subtiles à l’intérieur de notre corps par le biais d’ondes sonores ou plus subtiles comme des ondes de forme, des prières, des intentions, etc. ?
B –L’eau que nous produisons avec notre procédé possède un aspect dépolluant. Pas seulement au niveau des polluants chimiques exogènes, mais également des polluants produits par le corps lui-même.
C’est ce que l’on appelle la capacité de l’eau à être biocompatible. En bio-dynamisant l’eau, nous la mettons en adéquation avec nos eaux biologiques. Les eaux biologiques sont très structurées et l’eau intracellulaire encore plus.
Le nettoyage du corps est fondamental car c’est ce qui empêche le corps de se fatiguer, qui lui permet de garder de l’énergie. Ce nettoyage et cette transmission d’informations doivent se passer aussi au niveau intracellulaire.
Dans le processus de restructuration de l’eau, ce tissage d’ondes qui se mettent en résonance, ces ondes très subtiles issues de la lumière et du son vont avoir un impact et une résonance avec ce qui, dans notre biologie, a besoin de les recevoir.
Y – Cela explique aussi la capacité de l’eau restructurée à absorber également les informations des ondes de formes pour les retransmettre à l’eau ?
B – C’est comme l’impact des structures – les cinq solides de Platon par exemple – qui émettent des ondes de formes. Le principe est que l’eau a la capacité de les gérer et de les mémoriser, ce qui explique qu’il puisse également y avoir des impacts selon les lieux. Les ondes de formes sont des énergies subtiles, ce qui rejoint les travaux de Masaru Emoto. Un mot écrit est une forme qui produit une onde de forme. Cela nous permet de comprendre que l’information, qui est l’outil le plus proche du phénomène de conscience, obéit à une « supra logique » dont nous n’avons pas encore toutes les clés . Nous pouvons donc même informer l’eau à travers des paroles et des écrits.
Y – Finalement en créant ces procédés de bio-dynamisation et d’information de l’eau par la lumière & le son dès les années 90’, à une époque où la science quantique n’avait pas la voix qu’elle possède aujourd’hui et très peu de travaux étaient publiés pour expliquer ces phénomènes, on peut dire qu’Aqua Dyn Auroville était précurseur en la matière, n’est-ce pas ?
B – Merci. Avec le recul, nous nous rendons compte que nous avons fait partie des précurseurs en effet.
J’ai eu la chance d’être bien accueilli en France par Jacques Collin et cela m’a permis de rencontrer de nombreuses personnes avec qui j’ai partagé avec le cœur toutes mes recherches et aboutissements. Parmi ces rencontres, j’ai eu le plaisir lors de mes différents voyages en France d’échanger notamment avec Jacques Benveniste. Il m’avait raconté un jour qu’il avait fait beaucoup de tests avec les pendules et autres méthodes évaluant l’énergie de façon empirique, car finalement « il faut être ouvert … » comme il disait, « … mais il n’y en a aucun qui ait la capacité d’évaluer l’énergie contenue dans l’eau pour que dans mon monde ce soit crédible ». Et c’est lors de notre dernière rencontre que je lui ai montré les résultats de nos objectivations par cristallisation sensible, en lui expliquant notre procédé qui était alors ce qui nous fournissait le plus d’informations sur la structure de l’eau et son impact sur le vivant. Le procédé montre que l’on passe du chaos à la cohérence. C’était pour lui une occasion d’avoir une objectivation capable d’ouvrir des portes scientifiques. « Lorsque tu reviens, nous allons travailler ensemble », m’a-t-il dit. Mais il est mort juste après et nous n’avons pas ouvert ce champ d’investigation. Grâce à lui et à ses travaux sur la signature des fréquences, j’ai rencontré Joël Sternheimer et sa grande découverte des protéodies. Il y a eu aussi Marc Henry à ses débuts, avec qui nous avons échangé, et Yann Olivaux, pour qui j’avais notamment écrit un article sur mes recherches sur ce que j’appelle « l’eau spirituelle », pour son livre « La Nature de l’eau ».
En 2015, j’ai eu la possibilité de rencontrer Luc Montagnier qui poursuivait les travaux de Jacques Benveniste sur la mémoire de l’eau. Je suis allé dans ses bureaux à l’Unesco à Paris et j’avais apporté une bouteille de l’eau d’Aqua Dyn. Nous avons échangé sur différents sujets. Puis, trois jours après, mon téléphone a sonné, c’était Luc Montagnier en direct qui m’appelait. Il m’a dit : « Il s’est passé quelque chose avec votre eau. Il faut que l’on se rencontre ». Rendez-vous pris une semaine plus tard avec aussi son collaborateur Jamal Haissa. C’est là que nous avons ouvert un champ d’expérimentation plus grand et mené une étude pilote pour évaluer in-vitro l’impact de l’eau d’Aqua Dyn sur les signaux électromagnétiques détectés dans les plasmas de patients atteints de VIH, Lyme et Autisme. Ce pilote a révélé un potentiel important selon lequel l’eau d’Aqua Dyn Auroville a diminué de façon significative la génération in vitro de signaux électromagnétiques de basse fréquence dans des dilutions aqueuses d’ADN de plasma des patients concernés. Nous allons maintenant essayer de mener plus loin ces études dans les mois qui viennent avec nos partenaires Rebirth Water en France et Eau Dyn au Maroc.
Bien sûr, il a eu de nombreuses autres rencontres et lectures importantes dans notre parcours telles que celles de Jeanne Rousseau, Louis-Claude Vincent, Stanislas Bignant,… et bien d’autres encore, mais comme vous êtes en France, je ne cite ici que les rencontres majeures de l’hexagone. Cependant, Auroville étant une cité internationale, j’ai également pu me connecter avec des personnes du monde entier. C’est également ainsi que nous avons créé la branche Aqua Dyn For The People, activité qui œuvre à fournir une eau de qualité au plus grand nombre et qui fournit quotidiennement plus de 50 000 litres d’eau à des populations locales pauvres.
Ces dernières années ont été passionnantes, tant dans les rencontres que dans les découvertes. Et je suis convaincu que nous n’en sommes qu’au début.
Y – D’après mes expérimentations, l’eau traitée par Aqua Dyn semble présenter une capacité adaptative. Pouvez-vous expliquer ce phénomène ?
B – Ce que vous avez expérimenté, nous en recevons aussi de nombreux témoignages ici en Inde. Nous sommes donc sur une approche empirique. Qu’est ce qui pourrait expliquer une acuité d’adaptation de l’eau dans ce phénomène où on lui confère cette particularité de champ de résonance ? Selon mon hypothèse, c’est basé sur le fait que le champ de résonance, qui est en rapport avec le vivant, va toujours chercher à s’adapter dans un phénomène de recherche d’équilibre. Le vivant va en permanence chercher les moyens et les paramètres qui vont lui permettre de tirer parti des vecteurs, des lignes de forces, de la multiplicité des énergies, des fréquences de l’environnement, …, pour en produire une quintessence. Le vivant est constamment en train de se mettre en résonance, à l’image de la synchronicité des métronomes (cf. lien vidéo) et à l’image de ce qui donne la vie. C’est un phénomène néguentropique, qui va vers l’ordre. L’ordre est donc une conjugaison harmonieuse d’éléments qui toujours vont chercher l’équilibre pour pouvoir donner à chaque fois au vivant ce qui est nécessaire à son équilibre et son évolution. Il y a toujours une conjugaison et une intelligence du vivant qui se base sur les phénomènes de résonances et des champs de cohérence, dont nous avons déjà parlé un peu plus haut.
Pour aller plus loin, nous pouvons parler également du phénomène du « point zéro », un champ primordial qui est vierge au niveau de la polarisation. Tout est à l’état plus ou moins neutre et, à partir de là, tout ce qui perturbe ce point zéro va créer une manifestation dans la forme. Dans le phénomène du vivant, nous assistons à une suite de déséquilibres que le vivant cherche en permanence à rééquilibrer.
Ainsi le principe de notre technologie induit la création de domaines ou « champs de cohérences » par une puissante infusion de multiples fréquences qui amplifient les structures l’eau (clusters).
Y – Pour finir, Bhagwandas, pouvez-vous nous dire quelle est la suite pour ADA ? Poursuivez-vous vos travaux de recherche et développement ?
B – La suite se situe dans plusieurs axes. Nous avons réalisé un travail considérable sur la qualité de la production de nos fontaines. Parfois, les gens en Europe oublient que nous sommes des artisans. Chaque élément est fabriqué et assemblé à la main par nos équipes ici, sur place. Des femmes et des hommes, des familles entières vivent grâce à ce que nous faisons. Le cœur et la passion sont toujours au centre.
Les axes de développement sont les suivants :
– La recherche et développement continue plus que jamais. Si nous pouvons dire humblement que nous avons été des précurseurs dans certains domaines, notre passion de l’eau continuera d’ouvrir ces portes inconnues devant nous. Nous travaillons par exemple beaucoup à la validation toujours plus scientifique de nos travaux. Et nous avons encore tant de choses à partager !
– Les projets sur mesure, dont font partie les containers de potabilisation autonome d’eau portés par Rebirth Water, ont aussi un grand sens pour Aqua Dyn, car c’est offrir de l’eau de qualité intégrant notre technologie pour le plus grand nombre.
– Aqua Dyn For The People est aussi une activité fondamentale inscrite dans notre ADN, qui est de pouvoir continuer de fabriquer des fontaines pour les villages isolés grâce à l’argent collecté et de continuer de mener nos missions humanitaires.
Pour conclure, je dirais qu’au-delà de toutes les discriminations raciales, ethniques, sociales ou économiques, l’unité humaine prend toute sa valeur et sa réalité dans la dimension biologique, émotionnelle et spirituelle de l’homme, et dans toutes ces sphères l’eau joue un rôle primordial. Je considère donc comme un immense privilège d’être impliqué dans cette recherche et ses nombreuses applications essentielles pour la santé et le bien-être du plus grand nombre et de pouvoir les partager comme nous le faisons aujourd’hui ensemble.
L’aventure continue.
Y – Merci beaucoup Bhagwandas, du temps que vous m’avez accordé pour cet interview.
Pour conclure cet article, je commencerai par les propos d’Albert Einstein qui nous dit que « la seule source de connaissance est l’expérience. » Aussi, je sais ce qui m’a conduit à rencontrer la technologie Aqua Dyn Auroville. C’est ce fonctionnement de départ basé sur l’expérimentation qui amène les questions auxquelles nous tâchons de répondre les unes après les autres.
J’ai la joie, dans le présent, de pouvoir mener un ensemble d’expériences simultanées sur le son, l’eau, les formes, les émotions. Toutes ont un dénominateur commun qui est l’humain. Et toutes sont liées à cette même quête : pouvoir retrouver nos facultés naturelles d’antenne nous permettant de nous relier en permanence à l’infiniment plus grand et à l’infiniment plus petit.
Ces expériences nous permettent également de trouver à l’intérieur de nous, dans notre cœur, la suite que nous souhaitons offrir. Le champ d’expérimentation est immense, nous avons à tout repenser. Ou peut-être faut-il arrêter de penser pour nous mettre à expérimenter?
L’eau nous enseigne qu’elle agit en termes de structure, de cohérence et d’harmonie. Si nous sommes sur la planète bleue, si nous-mêmes sommes composés à 75 % d’eau, n’avons-nous pas là une voie ouverte pour nous « interrelier » ? Le champ de cohérence humain ne serait-il pas le cœur ? Le cœur que nous ferions vibrer à l’unisson, en envoyant un champ fréquentiel. Tous uniques, mais interreliés par le cœur à travers l’eau, nos eaux intérieures et nos eaux extérieures.
Peut-être est-ce là une douce utopie que j’ai envie de projeter pour le futur de mes enfants, mais y a-t-il plus belle chose que de s’atteler à concrétiser les utopies ? Comme le dit si bien Sylvain Tesson : « Vivre, c’est faire de nos rêves des souvenirs ». Alors, je continuerai à fabriquer des souvenirs.
Avec le cœur,
Yannick.

Yannick BERNARD
Né en 1985, il est en couple et père de 3 enfants plein de vie. Après des études de commerce, il exerce en tant que cadre commercial dans le monde industriel (énergies renouvelables). En parallèle de sa courte carrière, passionné de techniques de communication et des interactions humaines, il apprend la PNL, l’Ennéagramme, le coaching. Las de ce rythme de vie à courir après l’argent, sans profiter de sa famille, avec sa compagne ils décident de tout quitter pour changer de vie et partir en roulotte tractée par deux chevaux de trait. Point de départ de 10 années de nomadisme, de recherches en famille sur les émotions, le vivant, avec comme boussole la joie…
Aujourd’hui, entrepreneur, formateur, conférencier et auteur, son quotidien se partage entre différents points d’intérêts dont le dénominateur commun est toujours l’humain…
L’eau, l’autonomie énergétique, les émotions et la spiritualité sont ses sujets de prédilection.
Mr. Bhagwandas, Fondateur d’Aqua Dyn Auroville
Bhagwandas est l’un des pionniers de la cité internationale d’Auroville, située dans le Sud-Est de l’Inde, près de Pondichéry. Né en 1944, il a répondu à son aspiration profonde pour l’unité humaine et à l’appel de La Mère en 1969. Depuis, il prend une part active à la construction d’Auroville en s’impliquant dans différents projets tels que la construction du Matrimandir et le déploiement du système éducatif et de l’urbanisme. En 1994, il fonda Aqua Dyn Auroville, un laboratoire de recherche sur le lien entre l’eau et la santé avec pour mission de restituer à l’eau de boisson ses lettres de noblesse dont celles reliées à la vie et à la vitalité, pour en faire, aujourd’hui, une entreprise leader de l’eau bio-dynamisée et informée par la lumière et le son®.
Les fontaines Aqua Dyn Auroville bénéficient d’une technologie brevetée à travers le monde favorisant l’hydratation cellulaire, l’optimisation des fonctions biologiques et la préservation du plein potentiel bien-être et vitalité du corps, quelle que soit l’origine de l’eau ou les quantités souhaitées (maisons familiales, hôpitaux, écoles, centres sportifs, spas, restaurants, bureaux, villages etc.).
Aqua Dyn Auroville produit une large gamme de fontaines pour le marché international ; anime un centre de Recherche & Développement autour de la relation entre la qualité de l’eau et la santé humaine, et mène des projets humanitaires pour favoriser l’accès à l’eau de qualité pour tous.
Pour les informations complémentaires
Yannick BERNARD – www.editions.mytae.fr et www.yannick-mytae.fr – yannick@mytae.fr
Aqua Dyn Auroville – www.aquadynauroville.com
Eaubiocompatible – www.eaubiocompatible.com
Rebirth Water – www.rebirthwater.com
David Lesage – www.lesagedavid.fr
Pierre Aslan – www.instagram.com/geobatisseur/
Vidéo Youtube Métronomes : https://youtu.be/5v5eBf2KwF8
Crédits photos :
Toutes les photos commençant par ADA : Aqua Dyn Auroville
Toutes les autres photos : Maude MYTAE